Les relations marchandes déterminent la répartition de la richesse produite entre entreprises. Les particuliers comme les administrations publiques achètent à des entreprises en fonction d’un rapport qualité prix. De même, les entreprises échangent entre elles des biens et des services qui entrent au final dans la composition de la production à la disposition des ménages et des administrations publiques.
Dans ce jeu plus ou moins concurrentiel, les prix ne se forment pas sur la base d’une égalité de rémunération horaire de chaque personne mais sur le principe de la loi de l’offre et de la demande, laquelle est d’ailleurs significativement déterminée par des rapports de force. Dans ce contexte, la valeur ajoutée par travailleur peut être très différente d’une entreprise à l’autre. On retrouve ces différences en fonction des secteurs et selon la taille des entreprises1)Source INSEE : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=esane035, http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=esane036 et http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=ESANE033 :
Si les salaires sont aussi globalement différents entre petites et grandes entreprises, il est intéressant de constater que cette différentiation n’est pas aussi forte que celle de la valeur ajoutée. Il s’ensuit un phénomène de concentration des profits dans les grandes entreprises, phénomène qui s’explique sans doute par des situations monopolistiques ou oligopolistiques.
La péréquation du revenu disponible permettra de réduire ces écarts entre entreprises permettant ainsi une rémunération correcte des travailleurs exerçant dans des unités ne récoltant que peu de valeur ajoutée.
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